LE TOP 10 DES PIRES TRAGÉDIES DANS LE MONDE DU SPORT

10. La mort de l'équipe "Chapecoense"

28 novembre 2016 le monde du football a appris une tristes nouvelles concernant l'équipe brésilienne "Chapecoense" . En effet , ce n'était clairement pas la gloire que les jeunes joueurs ambitieux pouvaient espérer : l'avion dans lequel ils se rendaient pour disputer la finale de la Copa Sudamericana (l'équivalent de l'Europa League européenne, la deuxième compétition de clubs continentale derrière la Copa Libertadores en Amérique du sud), s'est écrasé. En plus de 9 membres d'équipage, il y avait des joueurs et le staff du club à bord, ainsi que des journalistes .Pendant le vol, l'équipage a eu des problèmes avec l'équipements électriques, ce qui a obligé les pilotes à effectuer un atterrissage d'urgence. Ne pouvant pas atteidre l'aéroport situé à environ 17 km, l'avion s'est écrasé dans la montagne. Six personnes, parmi lesquelles 3 joueurs "Chapecoense", ont réussi à survivre .L'accident s'est produit au-dessus de la Colombie . Atteindre la finale de ce tournoi pour une équipe peu connue de la ville de Chapeco était déjà un exploit. En apprenant la tragédie, la direction de "Atletico Nacional" a fait une proposition pour déclarer "Chapecoense" le champion de cette compétition , la proposition a été acceptée.

9.Attentats terroristes pendant la tenue des Jeux olympiques de Munich

Les Jeux Olympiques de 1972 ont eu lieu à Munich. Les Allemands, se sentant coupables de la Seconde Guerre mondiale, ont délibérément maintenu un niveau minimum de protection dans le village olympique, afin d'éviter l'atmosphère de guerre . Le chef de la délégation israélienne a exprimé sa préoccupation à ce sujet . Les organisateurs ont reçu plusieurs autres informations concernant d'éventuelles attaques terroristes, mais ils ne les ont pas trouvés assez sérieux pour changer les dispositifs de protections des participants aux J.O . Dans la soirée du 4 septembre, 8 militants du groupement palestinien "Black September" ont escaladé le grillage qui protégeait le village olympique et ont pris d'assaut la maison dans laquelle se trouvaient les sportifs Israëliens .

la prise d'otages

Après la fin de la prise d'assaut du bâtiment, les terroristes avaient pris en otage 9 personnes , 2 autres athlètes ont été tués. La revendication du commando armé était d'obtenir de cette action la libéreration des Palestiniens enprisonnés en Israël. Mais, pour Israël c'était hors de question de négocier avec les terroristes, les exigences du "Septembre Noir" n'allaient pas être satisfaites.

La tentative de libération des otages

Les négociations s’engagent dans une certaine improvisation. Les responsables allemands proposent au commando de mettre à leur disposition un avion qui les emmènera vers le pays arabe de leur choix. La proposition est acceptée. Le soir du 5 juillet, les Palestiniens et leurs otages sont transférés à bord de trois hélicoptères jusqu’à l’aéroport militaire de Fürstenfeldbruck, à 30 km de Munich. Là, un Boeing est prêt à décoller.Ordre est alors donné aux policiers de lancer l’assaut. Parmi eux, des tireurs d’élite qui ont surtout l'habitude de pratiquer le tir sportif. Se voyant cernés, les militants de Septembre noir lancent une grenade contre l’un des hélicoptères et tirent contre un autre appareil, tuant tous les otages. Cinq Palestiniens sont abattus.

8. L'accident d'avion ou a perille Fc Pakhtakor

Le 11 août 1979 dans le ciel au-dessus du Dneprodzerzhinsk (aujourd'hui Kamenskoye) deux avions Tu-134 sont entrés en collision, causant la mort de 178 personnes - tous à bord. Cette tragédie a été l'une des plus grandes en termes de nombre de victimes dans la collision de deux avions. La principale cause de l'incident était les instructions erronées des deux répartiteurs, à cause desquelles l'avions qu'ils orientaien ne pouvait pas s'éviter .Un des Tu-134 a coupé la cabine du deuxième avion de ligne en deux parties (les pilotes sont morts sur place). L'avion avec la cabine coupeé se disloqua , et l'autre des Tu-134 quelques minutes restées dans l'air - les pilotes a essayé un atterrissage d'urgence, mais à une altitude de 4 km l'avion a perdu le contrôle et est tombé . Les répartiteurs qui n'ont pas suivi les trajets des avions , ont été condamnés à 15 ans de prison. Parmi les morts on comptait 14 joueurs du fc Pakhtakor , entraîneur, médecin et administrateur , un total de 17 représentants du club. Pour soutenir Pakhtakor, 16 joueurs d'autres équipes de l'URSS ont décidé de rejoindre l'équipe de Tachkent. En outre, des changements ont été apportés aux règles du championnat: au cours des 3 années qui ont suivis , indépendamment des résultats de la performance, Pakhtakor ne pouvait pas quitter la ligue supérieure du football soviétique.

7. La tragédie au stade Luzhniki

Le 20 octobre 1982, le Spartak disputait à domicile le match de 1/16 de finale de la Coupe UEFA contre Haarlem (Pays-Bas). Ce jour de fin d'octobre était très glacial , ce jour-là la température était -10°С . d'ou la faible affluence au stade , environ 17 000 spectateurs.Le 20 octobre 1982, le Spartak de Moscou reçoit les Néerlandais du Haarlem pour le compte des 16e de finale aller de la coupe UEFA. Dans leur Stade de Loujniki qui accueille ce jour-là quelques milliers de spectateurs, l'équipe russe maîtrise les débats. En fin de rencontre, alors que le score est de 1-0 en faveur des locaux, de nombreux supporters quittent les tribunes pour échapper à la foule d'après-match. Or, un second but est marqué par le Spartak de Moscou à ce moment-là. Attirés par les clameurs du stade, les spectateurs sur le départ rebroussent chemin pour célébrer à nouveau la victoire.Dans le même temps, une foule de spectateurs en partance emprunte le même couloir étroit. Les deux camps se bousculent, l'air commence à manquer, des personnes tombent au sol et ne se relèveront plus. Une première estimation fit état de trois morts. L’Etat procèdera à une ré-évaluation quelques jours plus tard en évoquant le chiffre de 66 décès.En 1989, une enquête indépendante avancera le chiffre de 340 morts3. Le « secret de Loujniki » demeure, 7 ans après le drame et il « est pratiquement impossible » de donner le nombre exact des victimes. Si la version officielle a tant minimisé la catastrophe, c'est en partie parce que les policiers furent accusés d'avoir bousculé les supporters voulant quitter les lieux. En effet, le drame de Loujniki a été dû au fait que les responsables du stade avaient entassé les quelques 10 000 spectateurs sur une seule et unique tribune, et n'avaient ouvert qu'une seule sortie à la fin du match en refusant d'en ouvrir d'autres.

6. Le Fc Torino - la première équipe victime d'un accident d'avion

De 1946 à 1948, le Fc Torino était champion de l'Italie à trois reprises. A cette époque cette équipe était la même que celle reconnue aujourd'hui "Real" ou "Barcelona". Mais hélas, son âge d'or s'est très tragiquement terminé . Le Torino a été la première équipe de l'histoire du football, a predre son équipe et staff dans un accident d'avion.Le 4 mai 1949, l'équipe était de retour à la maison après un match contre Benfica. 31 personnes À bord de l'avion dont 18 joueurs, l'entraîneurs et journalistes . Après un ravitaillement à Barcelone, l'avion se dirigea vers Turin, mais entra dans la zone de la nuageuse . Ayant perdu l'orientation , le pilote a touché la clôture d'un temple catholique qui se tenait sur la colline. L'avion a perdu le contrôle et s'est écrasé au sol ,tous les passagers à bord ont été tués.Après la tragédie, il restait au Torino 4 matchs a jouer de avant la fin du championnat. Avant la catastrophe, l'équipe occupait première place, dorénavant elle pourrait bien rater le titre du champion car une équipe avait nouvelle été assemblée à la hâte . À l'honneur des disparus les adversaires du Fc Torino lors de ces matches restants , ont également composé leur équipes avec de jeunes joueurs . Ce qui a permis au Fc Torino de remporter tous les matchs restants et de conserver la première place: les joueurs décédés , sont devenus des champions d'Italie à titre posthumes en 1949.

5 .La bousculade mortelle a Hillsborough

Le match de la demi-finale de la FA Cup, le 15 avril 1989, Nottingham Forest accueillait Liverpool. Avant le début du match, la direction de Liverpool a demandé que le match se joue sur un autre stade , que les tribunes du Hillsborough ne pouvaient pas accueillir tous les supporters qui voulaient voir le match des reds . Mais cette proposition elle a été refusée . Juste avant le match, "Liverpool" a exprimé une autre demande: retarder un peu le début du match, car à cause des embouteillages sur la route de nombreux fans étaient en retard pour le match. celle-ci a été refusée aussi . Le coup d'envoi de la rencontre est programmée à 15 heures, mais en raison d'embouteillages entre Liverpool et Sheffield de nombreux spectateurs, transportés de Liverpool en cars, sont arrivés plus tard qu'à l'habitude. Entre 14 heures et 14 h 45 un grand nombre d'entre eux s'agglutine dans une zone exiguë à l'extérieur du stade, en face des tourniquets donnant accès à la tribune ouest qui doit les accueillir. Devant l'affluence et la queue de plusieurs milliers de personnes qui s'est formée, la police du comté décide de faire ouvrir une grille dédiée à la sortie, qui elle ne comporte pas de tourniquets, ce qui provoque un mouvement de foule dans cette direction. La tribune ouest est subdivisée par des grillages et les deux zones centrales ont déjà atteint leur capacité maximale, pourtant les supporters de Liverpool FC ne sont pas dirigés vers les autres zones et traversent le tunnel étroit donnant accès aux zones déjà pleines. La poussée de centaines, voire de milliers de supporters, qui ne soupçonnent pas le danger, provoque une bousculade dans la tribune, où les spectateurs déjà entrés sont comprimés contre les grillages.

Le match débute à l'heure dite sans que personne ne soupçonne quoi que ce soit, avant d'être interrompu par l'arbitre à 15 h 06. Quelques spectateurs échappent à l'écrasement grâce à une brèche dans le grillage, d'autres entreprennent désespérément d'escalader les grilles ou bien sont hissés par leurs camarades jusqu'au second étage de la tribune. Le terrain est bientôt rempli par les spectateurs essayant de retrouver leur souffle, souffrant d'asphyxie ou de blessures suite à la bousculade, et par les corps des victimes. La police et les services médicaux, débordés par l'ampleur du désastre, ainsi que les supporters valides, s'efforcent d'aider du mieux possible avec des moyens rudimentaires. Certains pratiquent la réanimation cardio-pulmonaire sur les victimes, ou utilisent les panneaux publicitaires comme brancards pour éloigner les blessés de la tribune. Le gymnase de Sheffield sert temporairement de morgue.

4 .La disparition de l'équipe de Manchester dans un accident d'avion

Elle est maintenant "Manchester United" - une marque de renommée mondiale qui n'a pas besoin d'être présenté . Mais dans le passé lointain 1955 c'était une équipe jeune, pas trop célèbre en dehors de l'Angleterre. En raison du jeune âge des joueurs, ils étaient surnommés les "Busby babes" (leur âge moyen était de 22 ans) - en l'honneur du magnifique Matt Busby, qui a entraîné l'équipe de 1945 à 1971. À la fin des années 40, Manchester occupe la deuxième place du championnat d'Angleterre à trois reprises et parvient à remporter la FA Cup. De 1955 à 1958, les mancuniens sont deux fois de suite sont devenus champions d'Angleterre. En 1957, M.U pour la première fois parmi les clubs anglais a joué dans la Coupe d'Europe des Champions, où il a atteint les demi-finales.

Après des victoires contre le Shamrock Rovers Football Club puis le Dukla Prague lors du premier tour de la compétition, United est confronté au l'Étoile rouge de Belgrade, club Yougoslave lors des quarts de finale. Les Busby remportent le match aller à Old Trafford sur le score de 2 buts à 1, le 14 janvier 1958 et se préparent donc à voyager jusqu'en Yougoslavie le 5 février10 . Au terme d'un match nul 3:3 avec l'Etoile Rouge de Belgrade, Manchester United atteint le dernier carré de la Coupe d'Europe pour la deuxième année consécutive. Inutile de dire qu'au moment de prendre l'avion qui doit les ramener à Manchester, l'ambiance est au beau fixe chez les futurs demi-finalistes de l'épreuve européenne.A Munich, l'avion se pose sur un aéroport enneigé pour faire le plein. La formalité accomplie, les passagers sont invités à remonter à bord pour entamer la dernière partie du voyage. L'engin tente de décoller, en vain. Joueurs, dirigeants, journalistes, supporters et membres de l'équipage descendent de l'appareil, avant d'embarquer à nouveau. La deuxième tentative avorte elle aussi.Après deux tentatives infructueuses de décollage, le pilote et copilote de l'avion décident, en accord avec un ingénieur, de tenter un troisième décollage. Même si certains joueurs et journalistes songent à passer la nuit à Munich, tous reprennent place dans l'avion. Comme pour les deux précédentes tentatives, la troisième est un échec : l'avion roule sur la piste mais ne parvient pas à décoller. Ayant pris trop de vitesse, il ne peut éviter de percuter une maison et un entrepôt de carburant.Vingt-et-un membres de l'équipe, dont huit « Busby Babes » (surnom donné aux très jeunes joueurs talentueux repérés par Matt Busby et intégrés à l'équipe), meurent lors du crash ou des suites de leurs blessures dans les jours suivant l'accident.

3. L'HORREUR DE LIMA

Ce match entre Pérou et Argentine se déroulait dans le cadre d'un tournoi pré-olympique, organisé par le pays de Mario Vargas Llosa. Sept pays participent à ce mini-championnat. Les deux premiers devaient valider leur billet pour les JO de Tokyo.Dans l'histoire du football, aucun coup de sifflet n'a provoqué de conséquences aussi tragiques, que celui de l'Uruguayen, Angel Eduardo Pazos.On jouait la 88e minute d'un Pérou-Argentine, qualificatif pour les Jeux Olympiques. L'Inca, Victor Lobaton s'avance alors crampons en avant pour cueillir un ballon de volée et trompe à bout portant le gardien albiceleste. Le but de l'égalisation. Le stade Nacional de Lima, saturé par 47000 personnes, explose. De joie d'abord. Puis de rage, quand l'arbitre annule le but pour un supposé et très contestable jeu dangereux. Cette décision n'éliminait pas le Pérou de la course aux JO de Tokyo, mais compliquait singulièrement sa tâche. Deux minutes restaient toutefois encore à jouer. Elles ne seront jamais disputées. A la suite de l'annulation du but, quelques spectateurs commencent à envahir le terrain. Voleur, proxénète, bref, gangster, Víctor Melecio Vásquez Campos, connu dans le monde du crime comme « la bombe noire » , s'extirpe notamment des tribunes pour en découdre avec l'arbitre. Des travées surpeuplées commencent à voler nombre d'objets : bouteilles, pierres, sièges. La réaction de la police sera violente. Disproportionnée. Et ses conséquences tragiques. Face à l'ambiance surchauffée et à la menace d'un envahissement plus massif du terrain, les forces de l'ordre recourent aux gaz lacrymogènes. Panique au stade Nacional. Les spectateurs se précipitent vers la sortie. Des portes métalliques se dressent devant eux, fermées pour empêcher l'entrée sauvage des nombreux fans qui n'ont pu acquérir de billets. Selon certains témoignages, des balles auraient aussi été tirées par la police, dans la cohue. En quelques minutes, 328 personnes périssent, asphyxiées ou piétinées. Aux alentours du stade, l'ambiance est insurrectionnelle. Boutiques et véhicules brûlés. Policiers pris à partie. Pillages.

2 .Ayrton Senna: la mort d'un Champion

Il semble que la Formule-1 est un sport dangereux et mortel. Mais dans la pratique, il n'y a pas autant de tragédies mortelles dans le monde de la course automobile que dans football: premièrement, les coureurs sont beaucoup plus petits que les joueurs et deuxièmement, ils mettent rarement 50 personnes dans un même avion. ce sport. Néanmoins, une tragédie est restée longtemps dans la mémoire de tous les fans de Formule 1 - c'est la mort du merveilleux coureur brésilien Ayrton Senna.

Le Grand Prix de Saint-Marin, troisième épreuve de la saison, disputé sur le tracé d'Imola en Italie les 29, 30 avril et 1er mai 1994, est une succession de drames. Le vendredi, le jeune Rubens Barrichello (Jordan) effectue une violente cabriole et se blesse au bras. Le samedi, lors des essais qualificatifs, où Senna signe sa soixante-cinquième et dernière pole position, le pilote autrichien Roland Ratzenberger est victime d'un accident mortel au volant de sa Simtek-Ford, juste après avoir perdu un aileron, dans le virage de Tosa. Le dimanche 1er mai, au départ, dès le feu vert, Pedro Lamy percute JJ Lehto sur la grille ; des débris s'envolent par-dessus les grillages de sécurité, touchent des spectateurs et un policier. La course est immédiatement neutralisée et la voiture de sécurité emmène donc la meute des monoplaces au ralenti durant cinq tours avant de s'écarter. Après un seul tour à pleine vitesse, talonné par la Benetton de Michael Schumacher mais en tête au début de cette septième boucle, Ayrton Senna perd le contrôle de sa monoplace qui part tout droit dans la courbe ultra-rapide de Tamburello avant de percuter un mur de béton avec une rare violence (210 km/h lors de l'impact), à 14 h 18. Alors que Senna reçoit des soins d'urgence à même la piste avant d'être héliporté vers l'hôpital Maggiore de Bologne, le Grand Prix va à son terme après une interruption d'une vingtaine de minutes, non sans qu'un nouveau drame se produise dans les stands lorsque, à onze tours de la fin, la Minardi de Michele Alboreto perd une roue qui blesse plusieurs mécaniciens.

Des rumeurs circulant autour du circuit indiquent que Senna est sauf mais il n'y a aucun moyen de le soigner compte tenu de la gravité de ses blessures et de sa « mort cérébrale » constatée dès son arrivée à l'hôpital. Deux heures après la collision, l'état de Senna est très critique : coma profond, front enfoncé, multiples fractures. Par la suite, le pilote est transféré à l'hôpital Bellaria, spécialisé dans la neurochirurgie, où une opération au cerveau, « de la dernière chance », doit être tentée.Le décès est officiellement prononcé peu après 18 h 30. La cause directe de la mort résulte d'une circonstance malheureuse : sous la violence du choc, le triangle supérieur de la suspension avant de la monoplace s'est brisé et est allé frapper, tel un sabre, la visière du casque. Selon l'autopsie, cette pièce a perforé le visage de Senna sous l'arcade sourcilière droite provoquant ainsi des lésions irréversibles au cerveau et une forte hémorragie.

1.Un miralce dans la cordillère des Andes

Dans l'après-midi du 13 octobre 1972, un avion uruguayen transportant au Chili les membres d'une équipe de rugby de Montevideo, les Old Christians, et leurs proches s'écrase au cśur de la Cordillère des Andes, à plus de 3500 m d'altitude. Les rescapés, étudiants pour la plupart d'entre eux, devront leur survie au froid et à la faim extrêmes, au fait de se nourrir de la chair des victimes. Leur calvaire durera soixante-douze jours jusqu'à ce que deux de leurs compagnons d'infortune, Roberto Canessa et Fernando Parrado, parviennent à trouver de l'aide après avoir parcouru 100 km à pieds pendant 10 jours à travers les montagnes escarpées. Sur les quarante-cinq passagers, seulement seize ont survécu. Sur place, les secours constatent que les cadavres congelés ont été dépecés mais, par pudeur et respect, ne cherchent pas à en savoir plus. Accueillis en héros, les 16 rescapés sont toutefois très vite assaillis de questions gênantes par les médias. Il faut dire que la transgression du cannibalisme a été une terrible épreuve pour ces étudiants catholiques et certains de leurs camarades ont préféré mourir de faim. Cette expérience hors du commun a marqué à vie ces miraculés, qui aujourd'hui encore se sentent encore comme des naufragés.